La maladie, l’instrument d’ auto-guérison de l’Être

Et si nos maux expriment des mots ?

Selon Georg Groddeck, le fondateur de la médecine psychosomatique, tout ce qu’il nous arrive a un sens et la maladie accidentelle n’existe pas : la maladie est un langage qui demande à être interprété et exprimé.

En suivant ses ormes, l’A.P.E.E. se propose d’accompagner (accompagnement complémentaire à la médecine conventionnelle) la personne à identifier et définir les origines de sa souffrance émotionnelle et décoder les messages de ses symptômes. 

Tout ce qui fait partie de l’Univers exprime une dualité : le jour et la nuit, la lune et le soleil, l’homme et la femme, la santé et la maladie, la mort et la vie.

Le terme “psychosomatique” illustre le lien entre notre corps et notre psychisme ou âme. Renier la présence de cette dualité dénoue la vie de son sens.

Si au contraire, on prend en considération les influences réciproques du corps et de l’esprit nous pouvons entendre le symptôme comme l’expression de quelque chose que nous n’avons pas osé exprimer d’une autre manière. 

La maladie est l’instrument que la conscience utilise pour résilier une blessure psychique et rétablir l’harmonie entre les niveaux de l’être . Elle devient donc une opportunité d’évolution qui va nous permettre de guérir le psychisme, faire évoluer l’âme, auto-guérir le corps et nous reconnecter à la conscience de nous-même.

Bien que la maladie soit produite par notre être, c’est évident que nous ne produisons pas cela consciemment et volontairement. 

Pour que la maladie soit déclenchée, nous devons avoir des conditions de base. 

Grâce aux imageries médicales obtenues par les dernières recherches en neuroscience, nous pouvons constater l’impact du traumatisme émotionnel sur certaines aires très importantes de notre cerveau . Selon les résultats, les mémoires traumatiques provoquent des pseudo-atrophiés d’un grand nombre de zones qui nous permettent de percevoir le monde comme un endroit sûr, qui nous font maîtriser nos émotions et surtout qui nous permettent d’avoir conscience de nous-mêmes. Nous verrons ces études dans les détails mais ce que je tiens à vous dire maintenant c’est le cœur de mes réflexions.

Suivez ma logique :

La Conscience est la partie subtile de nous-mêmes qui interloque entre eux les autres strates qui nous composent. C’est ainsi lorsque nous sommes liés à notre conscience que nous pouvons expérimenter la vie et en faire ses apprentissages en étant dans l’expression pure de notre Être.

Cependant, ces 5 niveaux sont interconnectés entre eux et le perturbent de l’un impacte aussi les autres. Cela dit, si les traumatismes émotionnels refoulés impacte les parties de notre cerveau qui nous permettent d’être connectés à notre conscience, le dysfonctionnement produit déclenche d’autres changements importants dans le corps, le psychisme et l’âme. 

La personne déconnectée de soi perd son essence et commence à se plonger dans la souffrance. Elle a perdu son sentiment d’unicité et elle pense être comme les autres; cette croyance est renforcée par l’environnement . Ainsi, cette déconnection de soi fait que la personne commence à interpréter les phénomènes de la vie en les associant aux mémoires du passé. Chaque événement est donc apercue à travers les filtres des peurs et des chocs émotionnels que la personne a vécu et refoulé. 

Parfois, les chemins répétitifs sont si imposants que la souffrance devient insupportable . 

De la même manière que nos chocs émotionnels sont inscrits dans le psychisme et dans le cerveau, ils laissent aussi une trace dans notre corps physique et dans nos corps énergétiques . 

Par conséquent, devant une réalité hostile, tous les marqueurs somatiques inscrits dans le corps s’activent sans cesse devant la perception de tous les stimuli internes et de l’environnement qu’il perçoit inconsciemment. 

Le corps physique  est l’enveloppe qui contient les autres niveaux ; par conséquent, s’ il se sent en insécurité , il envoie sans cesse ces stimuli aussi aux autres couches et cela provoque nombreuses conséquences. 

Le cerveau met en place les mécanismes inconscients qui sont produits par le syndrome de stress post traumatique et parmi ces dernières nous avons la dissociation et la dépersonnalisation. 

stress extrême déclenché par la perception de la menace, provoque un dysfonctionnement du

cortex cérébrale qui n’arrive plus à contrôler l’intensité de la réaction et la production de cortisol et

d’adrénaline.

Pour se protéger de ce risque vital, le cerveau met en place des mécanismes neurobiologiques de

sauvegarde qui génèrent une anesthésie émotionnelle et physique .

La maladie comme allié

Je pense que la maladie est une tentative désespérée  de l’être de faire reconnecter le psychisme, l’âme et la conscience au corps. 

En effet, si la personne perd l’écoute et la capacité d’expression d’elle-même, elle perd aussi la perception de son corps et de ses émotions . L’absence de soi mène la personne à réagir à tous les stimuli de l’environnement à travers des réponses automatiques. Il n’y a plus de conscience et par conséquent il n’y a plus de présence . Tout ce qu’il y a, c’est une bulle d’illusions qui lui empêche de voir l’essence de la vie et d’elle -même. Cette souffrance s’exprime donc par le biais de maux physiques mais malheureusement, puisque dans notre culture nous avons appris à avoir une vision dualiste et cartésienne de soi, nous n’avons pas l’habitude de percevoir le symbolisme de la vie et d’en décrypter le message. Après avoir pris un médoc, nous poursuivons notre vie. C’est pour cela que ces mots se font de plus en plus courants jusqu’à que, la souffrance de l’âme, du psychisme, du corps et de la souffrance sont si fortes que la maladie intervient pour que la personne s’introspecte et donne un sens à toute chose.